Un seul corps

Il y a deux semaines, ce projet littéraire a été officiellement lancé sur le web. Voici maintenant le deuxième épisode de la série Un seul corps !! Retrouvez Clément, Aaron, Yaël et Justine, et découvrez avec eux la maison dans laquelle ils vont installer leur communauté. Vous pouvez écouter cet épisode en audiobook en cliquant sur le player :  
 
 

 

 

 

 

 

 

 

Vous pouvez aussi le lire en cliquant ici:

 

 

Le prochain épisode sortira dans deux semaines, le 10 octobre. N'hésitez pas à vous abonner à la newsletter pour recevoir un mail chaque fois qu'un nouvel épisode est mis en ligne. Merci de  partager cette web-série sur les réseaux sociaux et autour de vous ! A dans deux semaines !! 

 

 

 

Voici quelques extraits du premier épisode pour se remettre en mémoire l'histoire et les personnages :

 

 

L'histoire

 

 On s’est pris à rêver en crescendo. Prier ensemble, manger ensemble, pourquoi pas mettre tous les biens en commun ? Rassembler toutes les confessions. Et pourquoi pas même monter un grand projet ensemble ?  C’est ça qu’il faudrait faire, fonder une communauté chrétienne.

 

André a couru dans la sacristie, il est revenu avec un papier qu’il m’a mis entre les mains. C’était la photo d’une vielle maison à colombages ensoleillée.

- Un très bon ami à moi est décédé cette année malheureusement. Il m’a légué cette maison pour que je la mette au service de l’Eglise. Je me casse la tête depuis pour savoir ce qu’on pourrait faire de mieux avec cette baraque… Elle vous conviendrait, pour installer votre communauté ? Vous pourrez y servir l’Eglise de la manière dont vous l’entendrez.

 

 

Les personnages

 

Clément

 

Mon rapport avec le son retrouvé n’est plus le même, en particulier avec les voix humaines. Elles résonnent en moi comme jamais. Leur fragilité me lance des défis qui dépassent mes forces. En elles, quelque chose demeure caché, comme une fréquence que mes oreilles trop petites ne peuvent percevoir.

 

Aaron

 

[Aaron] dévorait ces ouvrages théologiques, griffonnait chaque page, y collait des post-it, les étiquetait puis leur trouvait une place dans sa petite chambre de résidence universitaire. Il ne voulait pas emprunter en bibliothèque, il voulait pouvoir mettre des marques sur les livres qui l’avaient marqué.

 

Yaël

 

Elle riait d’un rire débordant aux plaisanteries douces du pasteur. Lui, assis à l’ombre, s’éventait le visage avec un papier, tandis qu’elle laissait le soleil tomber sur son visage et sur ses épaules larges. J’ai tout de suite aimé la voix fraiche de Yaël, ce flot de paroles qui s’écoule comme un cours d’eau, conservant une douceur et une fluidité dans ses chutes les plus abruptes.

 

Justine

 

-Je ne sais pas vraiment… J’ai arrêté mes études de médecine. Je… Je ne supportais plus la vue du sang.  
Justine parlait avec une diction impeccable. Ses consonnes formaient une charpente solide, un peu dure, un peu sèche, mais entre ces consonnes s’épanouissaient des voyelles rondes et amples. Encore une voix que je n’avais pas fini d’entendre.  
 

 

André

 

Le pasteur ne manque pas de pièces vides dans l’appartement qu’il occupe au premier étage du presbytère. Les quelques pièces meublées le sont de manière minimaliste. Lorsqu’on lui pose la question, il parle de simplicité et de dépouillement. La principale raison, à mon avis, c’est qu’il ne trouve pas le temps d’acheter des meubles et de la décoration. C’était sa femme qui s’occupait de ça avant, j’imagine.